L’ère des petits accommodements

Les dirigeants européens vont-ils être à la hauteur de l’enjeu représenté par la nomination aux « top jobs », comme on les appelle à Bruxelles ? Le Conseil européen est notamment en charge des successions aux présidences de la Commission et de la BCE, mais peut-on n’y voir, pour comprendre la bataille à leur sujet qui a commencé, que l’expression d’un simple jeu d’influence destiné à avoir demain l’oreille des vainqueurs ?

Sœur Anne, ne vois-tu rien venir

Le chamboulement de la géographie politique allemande est destiné à se poursuivre, dans le contexte de la poursuite de la dégradation de la situation économique. Mais que peut-on en attendre au niveau Européen ?

Les deux partis de la Grande Coalition, CDU-CSU et SPD, sont déjà inscrits comme les grands perdants. Celle-ci ne doit sa survie qu’aux risques provenant de la tenue d’une nouvelle élection, que leurs dirigeants ne veulent pas prendre. Ils s’accrochent à un pouvoir qu’ils vont néanmoins devoir tôt ou tard quitter dans sa forme actuelle, le SPD pour rentrer dans l’opposition, et la CDU-CSU pour former … Lire la suite

De quoi vont être faites les années à venir

Expression de la plus parfaite impuissance, l’essentiel des discussions du dernier G20 finances du 9 juin a porté sur la formulation du grand sujet d’inquiétude du moment, le danger que représente la poursuite de la guerre commerciale menée par Donald Trump. Une trentaine d’heures ont été nécessaires afin de la trouver et de préserver une unité de façade imposée par une convention bien établie. Censée témoigner de la force du G20, celle-ci exprime sa faiblesse.